Lancement de l’Agenda 21 sur la commune

Parce qu’il est nécessaire de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins et de réfléchir le développement de Bray-sur-Seine en respectant les trois piliers du développement que sont les piliers économique, environnemental et social, la commune se lance dans l’Agenda 21. Lors du conseil municipal du 15 juillet 2014, le lancement de l’Agenda 21 sur la commune à été voté à l’unanimité des membres présents et représentés.

Il a également été décidé de répondre à l’appel à projets 2014 DRIEE Ile de France « Agenda 21 : transition vers une économie durable ». 38 fiches actions visant à inscrire le développement de la commune dans une démarche de développement durable seront produites en réponse.

La DRIEE souhaite accompagner des territoires engagés (ou qui s’engagent) dans une démarche d’Agenda 21 en aidant les collectivités territoriales à faire émerger, préciser et consolider leur démarche aux regards des enjeux de l’économie durable.

Pour cet appel à projets, la DRIEE soutiendra des stratégies ou des actions économiques basées sur les enjeux de développement durable du territoire. Ces projets devront donc mettre en avant à la fois leur contribution aux objectifs du développement durable et leur contribution au développement économique du territoire dans les étapes de la démarche d’Agenda 21 : diagnostic, choix des objectifs et des axes prioritaires, programme d’actions, mise en place des actions etc.

Découvrir l’appel à projets « Agenda 21 : transition vers une économie durable » en détail

Qu’est-ce qu’un Agenda 21 local ?

La France s’est engagée à Rio, lors de la conférence sur l’environnement et le développement à mettre en œuvre l’Agenda 21 de Rio, programme d’actions pour le 21e siècle orienté vers le développement durable.

La Déclaration de Rio mettait en avant, dans son article 28, le rôle essentiel qui revient aux territoires et aux collectivités locales en matière de développement durable. C’est ainsi qu’à chaque niveau de collectivité, revient la responsabilité d’élaborer, pour son territoire, et de mettre en œuvre, un programme d’action répondant aux principes de l’Agenda 21.

Adopté en réunion interministérielle en juillet 2006, le cadre de référence national des projets territoriaux de développement durable, élaboré en concertation avec les autres ministères, les associations d’élus et les collectivités locales, a permis de donner un cadre et une définition commune aux agendas 21 locaux.

Il rappelle que le développement durable poursuit cinq finalités essentielles :

  • lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
  • préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
  • épanouissement de tous les êtres humains
  • cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations
  • dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables,

et identifie cinq éléments déterminants pour assurer le succès d’une démarche de développement durable :

  • une stratégie d’amélioration continue
  • la participation des acteurs
  • l’organisation du pilotage
  • la transversalité des approches
  • l’évaluation partagée

Ces dix points-clefs peuvent être déclinés par tout type de territoire.

S’il est important que soient partagés un langage, une méthode et des objectifs communs, il appartient bien sûr à chaque territoire, en partant de ses spécificités culturelles, géographiques, économiques, sociales et sociétales, de trouver son propre chemin pour progresser vers un développement plus soutenable, dans l’objectif de construire, pour tous, un avenir solidaire.

Source www.developpement-durable.gouv.fr/

Pour en savoir plus sur l’Agenda 21